Son empreinte carbone (hors transports et chauffage)

Publié le par TT

Diminuer son empreinte carbone fait partie des objectifs de chacun d'entre nous, car la baisse des émissions de CO2 n'est pas seulement le problème des politiques et des industriels mais nécessite la contribution de tous. D'ailleurs les émissions de CO2 des pays sont ramenés à la population qui la compose. 
Diminuer son empreinte carbone, c'est en partie contribuer à la décroissance que notre planète , qui ne "respire plus"attend avec impatience.
Cet article est la 2ème partie de ma réflexion et fait donc suite à "diminuer son empreinte carbone (transports et chauffage)"
 


1) Les appareils électriques

En veille, les appareils électriques consomment de l’énergie : 60 kWh/an pour la télévision par exemple. En débranchant les appareils non utilisés, on les laisse souffler et on économise  au passage de 10 à 40 kg de CO2 par an.
Au moment de l’acquisition d'un matériel électrique, il faudrait vérifier sa consommation en énergie. Même chose pour les ampoules. En remplaçant halogènes et ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation, on peut diviser par 5 l’énergie nécessaire à son éclairage. 
Parmi les 10 appareils qui consomment le plus d'électricité, pour une utilisation fréquente.

Appareils cons.perso.mensuelle
Four (>500kwh/an), Four : 42 kwh
Radiateurs ( >500kwh/an),  
Plaque de cuisson ( 450 kwh/an),  
Climatisation (400kwh/an),  
Sèche linge (350kwh/an),  
Réfrigérateur (200 kwh/an), Réfrigérateur : 33 kwh
Lave vaisselle (250 kwh/an), Lave vaisselle : 21 kwh
Lave linge(200kwh/an) Lave linge : 17 kwh
TV et boitier internet(150kwh/an), TV et internet : 13 kwh
Ordinateur(<100kwh/an) Ordinateur : 10 kwh

Ma consommation d'électricité mensuelle (hors chauffage) = 135 kwh

Méthode de calcul de l'Ademe

usages contenu en CO2 (en g de CO2/KWH)
chauffage électrique 180g
éclairage 100g
usages intermittents (cuisson, lavage) 60g

 

 

Mes consommations 2021 (hors chauffage) : 1620 kwh

(1080 x 60) + (540 x 100)  = 0.12t de CO2/an


2) La boite mail de votre PC

a) L'envoi et la réception d'emails

Nettoyez votre boîte mail pour préserver la planète. Les courriels sont en effet une source de pollution, inattendue pour beaucoup. Selon un rapport de Greenpeace, le secteur informatique représente environ 7% de la consommation mondiale d’électricité. Ce qui ferait d’Internet le 6e pays le plus pollueur du monde.
Car un mail envoyé est réceptionné, traité, stocké par les serveurs avant d’atteindre son destinataire.
Les ordinateurs, centres de données, équipements réseaux et autres appareils numériques ont pesé 3 % des émissions des gaz à effet de serre en 2020. Un simple émail génère ainsi 4 grammes de CO2, tandis qu'un message avec une photo représente l'équivalent de 500 mètres en voiture. En comparaison, l'aviation représente 2.5% des émissions de CO2.
Autre élément à prendre en compte, la taille des pièces jointes. Plus elle est volumineuse, plus elle consomme d’énergie.

A savoir aussi : la consommation de streaming vidéo (VoD, pornographie, Youtube, réseaux sociaux, etc.) émettrait près de 1% des émissions mondiales de CO₂.

b) Le stockage des emails

C’est la conservation des émails reçus qui consomme énormément d’énergie. Ainsi, selon la plateforme Newmanity, un email stocké par an consomme 7,4 Wh.
Le stockage de 30 messages durant un an consomme ainsi autant qu’une ampoule basse consommation allumée toute une journée. Pensez un instant à tous les emails non-lus, tous les spams qui attendent dans votre boîte mail. Allez, un petit ménage de printemps s’impose
Préférez donc les conversations par téléphone, et stockez vos données en local (par exemple sur un disque dur), plutôt que dans le cloud où vos données sont stockées à des milliers de kilomètres sur des serveurs gourmands en énergie. Travaillez de préférence sur un ordinateur portable, qui consomme deux à quatre fois moins qu'un PC de bureau.

c) Quelques chiffres

1 mail avec 1 pièce jointe d’1 Mo = 19g de CO2
1 mail stocké pendant 1 an = 10g de CO2
500 mails supprimés = 1 arbre sauvé
204 millions d’émails envoyés / minute dans le monde soit 3,4 millions à la seconde

En tenant compte de mon flux d'émails journaliers reçus et envoyés (50 par jour) et de mon nombre d'émails stocké dans ma boite (plus de 500), je consomme 0.072t/co2 par an pour le flux d'émails et 0.005t/co2 par an pour mon stockage d'émails.

La pollution numérique par Greenpeace

d) Les solutions

Pour nos envois d’émails :

  • Faire le tri de ses émails productifs ou non
  • Se désabonner des newsletters que l’on ne lit pas
  • Supprimer nos anciens émails et vider notre corbeille
  • Ne pas multiplier le nombre de destinataires
  • Limiter l’envoi ou compresser nos pièces-jointes

Et pour notre quotidien :

  • Stocker en local ses données (disque dur)
  • Mettre en veille ou éteindre son ordinateur


3) Le téléphone portable, internet, le streaming

a) Tenter de garder son téléphone portable longtemps

Entre l’extraction des minerais qui le composent et les recharges de sa batterie, l’utilisation d’un téléphone portable n’est pas sans conséquence sur l’environnement.
L’utilisation de métaux rares appauvrit des réserves non renouvelables déjà très limitées.
Elle n’est pas en soi « polluante » mais c’est leur extraction minière, souvent dans des pays africains, qui l’est : l’eau et les sols sont notamment contaminés par les métaux lourds utilisés. Enfin, la fabrication nécessite de l’énergie, comme dans toute industrie.
Alors, évitons d'être tentés par le nouveau téléphone portable qui vient de sortir avec un design d'enfer et gardons le nôtre le plus longtemps possible. Et s'il ne marche plus, on peut toujours se rendre dans un "repair café" (voir chapitre 4a)

b) Préférer le Wi-fi aux réseaux mobiles, 4G et même 5G

La pollution générée par l’usage concerne surtout de la consommation énergétique lors des recharges de batterie et pour alimenter les infrastructures de réseaux téléphoniques. Par exemple, le réseau 4G demande plus d’énergie que la 3G. L’impact sur l’environnement dépend donc du mix énergétique du pays de l’utilisateur.
De toute façon, il est fortement recommandé d'utiliser le Wi-fi plutôt que les réseaux mobiles, d'abord parce que c'est moins cher et parce que la consommation d'énergie est beaucoup plus faible ( la 4G consomme 23 plus d'énergie que le Wi-FI).
Alors installer une box chez vous et préférer télécharger à la maison plutôt qu'à l'extérieur même si le téléchargement peut être plus long.

Les français préfèrent utiliser la 4G que la wi-fi de leur box

c) La 5G - un défi commercial mais pas environnemental

Ce nouveau standard va nous inciter immanquablement à renouveler prématurément nos smartphones et à solliciter davantage le réseau mobile.
S’ils disposent de plus de débit, de moins de latence et de plus de capacité réseau, ils vont consommer davantage de data et se tourner vers des applications très gourmandes en bande passante comme le streaming vidéo, les jeux vidéo ou la réalité virtuelle et augmentée. C’est déjà le cas en Corée du Sud où la 5G est disponible depuis le printemps 2019 chez les trois grands opérateurs nationaux. L’équipementier Ericsson prévoit même qu’un utilisateur sur cinq dans le monde absorbera 200 Go d’internet mobile par mois d’ici 2025 sous l'effet de la 5G.
Des millions d'appareils 4G vont être mis au rebus prématurément, au bénéfice d’appareils flambants neufs et compatibles 5G. Smartphones, tablettes et même Always Connected PC sont concernés.

Sur l'usage du téléphone portable dans les transports

 

internet propre - les bons et les mauvais élèves - rapport Greenpeace
Dans ce rapport de Greenpeace : un classement des sites internets et des entreprises qui utilisent le plus d'énergies renouvelables dans ses datas centers :
Les moteurs de recherche : 1er Yahoo 74% d'énergies renouvelables; 2ème Google 56% ; 3ème Bing 32%
Les sites de streaming : 1er Itunes 83% ; 2ème Youtube et Spotify 56% ;3ème Viméo 47%
Les réseaux sociaux : 1er Facebook et Instagram 67% ; 4ème Pinterest 17% ; 6ème Twitter et Linkedin 10%

1 recherche internet = 5g de CO2
1 transfert de données  sur une clé USB = 100g de CO2

Quelles solutions ?

Les gestes à adopter pour surfer sur le web :

  • Utiliser des mots clés précis pour limiter le nombre de requêtes web
  • Saisir directement l’adresse du site dans la barre de navigation
  • Utiliser un moteur de recherche écolo - Ecosia moteur de recherche


4) Déchets, objets obsolètes, objets qu'on ne désire plus garder.

a) Les repair café

Un repair café (littéralement café de réparation) est un atelier consacré à la réparation d'objets et organisé à un niveau local  entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit.
Ces personnes se rencontrent périodiquement en un lieu déterminé (par exemple un café, une salle des fêtes ou un local associatif) où des outils sont mis à leur disposition et où ils peuvent réparer un objet qu'ils ont apporté, aidés par des volontaires. Les objectifs de cette démarche alternative sont divers : réduire les déchets, préserver l'art de réparer des objets, transmettre des connaissances, venir en aide aux ménages rencontrant des difficultés financières ou renforcer la cohésion sociale entre les habitants des environs.
Aider à réparer gratuitement n'importe quel objet cassé, abîmé ou en panne, que ce soit un objet électrique, un vêtement, un meuble ou tout autre bien domestique, c'est l'objectif des Repair Cafés. Entre les ordinateurs, grille-pains, chemises, déshumidificateurs, valises, appareils à raclette, lampes frontales, machines à coudre, aspirateurs, chaussettes et babyphones, un Repair Café a des allures de cabinet de curiosités ! C’est un lieu où l’on répare ensemble.
Et donc, si un de vos appareils est tombé en panne, avant de le jeter ( déchet non recyclable) et d'en racheter un neuf( consommer encore plus), pourquoi ne pas tenter de le faire réparer ?

Liste des repair café , Paris et sa banlieue

Spareka : savoir diagnostiquer une panne

b) Savoir donner comme savoir recevoir

Le site donnons.org est un moyen de donner des équipements en marche que nous n'utilisons plus. Pourquoi jeter et augmenter les déchets d'un bien qui peut encore être utilisé. 
On peut aussi surfer sur le site et chercher un bien pour éviter d'en acheter un neuf.

c) Savoir limiter nos déchets

10% des émissions annuelles de CO2 sont le fait de notre poubelle. Soit 200 kg de CO2  par an. En effet, la plupart des déchets sont simplement incinérés ou enfouis.
La production d’ordures ménagères a doublé en 40 ans et 78% de celles-ci sont encore enfouies ou brûlées, générant des émissions directes de gaz à effet de serre (GES). Encore aujourd’hui, seules 19% sont triées et recyclées, et 3% subissent un traitement biologique (compostage ou méthanisation).
Aux émissions dues à leur traitement, il faut ajouter les GES émis durant le processus de production des biens de consommation avant qu’ils ne deviennent des déchets.

Limiter au maximum l’achat de produits avec des emballages encombrants.
Une des priorités serait de consommer moins de plastiques. C'est possible.
Consommation de plastiques: objectif zéro

ADEME : Longue vie aux objets
On trouvera sur ce site :
L'indice de réparabilité
Outil de diagnostic de votre appareil en ligne
Des tutos vidéos pour réparer soi même ses appareils
Consommer autrement

 


5) L'alimentation

A) Moins de viandes et de poissons
a) Nombre de CO2 émis

1,15 tonne de CO2 par an. Les aliments d'origine animale ont une empreinte carbone particulièrement élevée en comparaison aux autres aliments. Par exemple, le boeuf et l'agneau représentent 650 kg de CO2 par an et par personne, à savoir 6% de notre empreinte carbone totale.

b) Baissons notre consommation de viande rouge

14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du secteur de l’élevage (7,1 milliards de tonnes équivalent CO2). C’est plus que l’ensemble du secteur des transports (!).
Pour être précis, en France, en sortie de magasin, 1 kg de bœuf correspond en moyenne à 28,6 kg équivalent CO2 d’émissions de gaz à effet de serre, 1 kg de poulet autour de 4 kg équivalent CO2, quand la carotte correspond à 0,2, la betterave à 0,3, la tomate en saison à 0,3, les radis de saison à 0,5, etc. (chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Lorsque vous mangez du bœuf, vérifiez qu'il a été élevé en extérieur et nourri à l'herbe, tous les deux produisent moins de gaz à effet de serre et sont meilleurs pour les animaux. 
A la suite de la COP21, un des moyens les plus simples mais aussi les plus concrets et les plus efficaces, de participer à l’action pour le climat est donc de progressivement réduire sa consommation de viande, en particulier de viande rouge ! Le maximum de viande préconisé par l'ONG Greenpeace  est 230 g/semaine.  (l'OMS : 500 g Maxi).
Si vous souhaitez aller plus loin, nous vous invitons à consulter la ressource « Des gaz à effet de serre dans mon assiette »,  publié par "reseau action climat" en partenariat avec de nombreuses organisations.

Mieux manger, moins gaspiller, moins polluer (ADEME)

à propos des poissons

B) Les fruits et légumes de saison

Pour à la fois contribuer à diminuer les frais de transports des fruits et légumes et donc diminuer les émissions de CO2, mieux vaut acheter des produits locaux et de surcroit de saison. Et donc privilégier les circuits courts. Même si nous n'avons pas la possibilité de les acheter directement à un producteur local, on contribue tout de même à limiter de grands trajets.
Calendrier des fruits et légumes
A part les bananes, un fruit importé mais un fruit tellement ancré dans nos habitudes de consommation et qui fait vivre les Antilles françaises, on peut se passer de tous fruits exotiques, comme la mangue ou l'ananas.

Tout savoir sur la Loi agriculture et alimentation (Egalim)  du 1er novembre 2018.
Améliorer le revenu des agriculteurs et favoriser la montée en gamme de leurs productions sont les deux principaux objectifs de cette loi.

Les fruits et légumes frais restent chers. Leurs provenance est importante. Connaitre le cours du marché et sa provenance est donc utile. Ce lien peut être utile :
Reseau des nouvelles des marchés

C) Mes engagements

Notre budget alimentation pour deux personnes, c'est en moyenne 800 €/mois.
Les raison essentielles:
=> acheter notre viande chez le boucher avec la garantie de la provenance
=> acheter notre poisson chez le poissonnier, en identifiant un mode de pêche équitable
=> acheter nos légumes chez un maraicher
=> acheter nos fruits au marché, en faisant attention à la provenance et en évitant autant que faire se peut d'acheter régulièrement des fruits venus par avion.
=> Ne plus acheter des plats préparés au supermarché. On fait tout nous même.

Tout ceci a un cout, et les produits frais finalement coutent plus chers. Le prix des fruits a explosé, le poisson aussi.


6) La part des produits importés

Comme mentionné en introduction, il y a deux modes de calculs pour déterminer le nombre de CO2 émis par habitants. Le plus réaliste est l'indicateur qui incorpore les consommations de produits importés.
Ci dessous la liste des 10 pays qui importent le plus d'émissions par habitant

Pays importations totales en MtCO2 par habitant en tCO2
Japon 475 MtCO2 4.7 tCO2
Royaume Uni 360 MtCO2 6 tCO2
Etats unis 335 mtco2 2 tco2
Hong kong 285 mtco2 38 tco2
Allemagne 260 mtco2 4 tco2
France 260 mtco2 5 tco2
Italie 135 mtco2 3.5 tco2
Turquie 135 mtco2 2.5 tco2
Singapour 130 mtco2 29 tco2
Suisse 120 mtco2 17 tco2

L'émission carbone de 4.5 tCO2 concerne donc le territoire français et a significativement diminué cette dernière décennie due essentiellement à la désindustrialisation croissante sur le territoire. La part des émissions importés, de 5tCO2 par personne reste élevée. Concentrons nous sur les principales pour des actions ciblées.

Décomposition des produits importés les plus consommés en France

produit % consommation du français % importation du produit
industries agricoles et alimentaires 9.1 13.1
industrie automobile 5.9 36.8
industries de la viande et du lait 5.8 8.1
combustibles et carburant 4.4 38.5
habillement et cuir 4.2 38.9
équipements du foyer 5.3 34.5
agriculture, pêche 3 10.6

L'industrie du vêtements par exemple est largement importée , même si l'assemblage des produits finis s'effectuent en France. C'est la raison pour laquelle le % importation est de 38.5% , qui correspond à la part du "transport" hors territoire français. C'est la même chose pour les carburants.
Suivant ce tableau on pourrait résumer ceci:
=> acheter des voitures fabriquées en France
=> rouler moins et consommer moins de carburant
=> réduire ses achats de vêtements, sauf ceux fabriqués 100% en France
=> avant d'acheter un bien d'équipement, s'assurer de sa provenance

venez découvrir le top 100 des produits 100% made in France.

Pensez seulement, comme mentionné dans "consommer mieux, acheter francais"
que le fait d'acheter français contribue au PIB français et la richesse française.


7) Maintenant ou jamais

 

Revoir l'économie française de fond en comble, secteur par secteur, pour qu'elle devienne compatible avec un climat restant vivable... Et pour la rendre plus résiliente aux nouveaux chocs à venir... Sans croissance. C'est ce que propose The Shift Project de Jean-Marc Jancovici à nos gouvernants.

l'économie de bas carbone , Conférence avril 2020


8) Récapitulatif, cons.CO2

En prenant en compte, la 1ère partie de ma réflexion "Diminuer son empreinte carbone (transports et chauffage)" , j'arrive au total suivant:

Nombre de t/CO2 consommés par année pour notre couple

pour moi :

modes 2019 2020
Avion 0 0
Voiture 0.5t 0.5t
Train/ métro 1.4t 0.2t
Chauffage 2.8t 2.6t
Sous total 1 4.7t 3.3t
Electricité 0.12 t 0.12t
emails 0.008t 0.008t
téléphone 0.020 t 0.020t
services publics, santé 1.4t 1.4t
Alimentation 1.3t 1.2t
autres 1t 1t
total 8.55t 7.05t

pour mon épouse :

modes 2019 2020
Avion 3.5t 0
Voiture 0.5t 0.5t
Train/métro 0.1t 0.1t
chauffage 2.8t 2.6t
sous total 1 6.9t 3.2t
Electricité 0.12t 0.12t
emails 0.002t 0.002t
téléphone 0.030 0.030
services publics 1.4t 1.4t
alimentation 0.8t 0.8t
autres 1t 1t
total 10.25t 6.55t

 

les CO2 consommés par les français
les CO2 consommés par les français
les CO2 consommés par les français

 

 

 

Publié dans Climat

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