Mariage pour tous - PMA - GPA - avortement

Publié le par TT

Une grande manifestation avait eu lieu le 24 mars 2013 à Paris. Cette manifestation était apolitique et areligieuse. La dernière mobilisation des "anti mariage pour tous" avait rassemblé plus d’un millions de personnes le 13 janvier de la même année.
Pourquoi j'avais manifesté ? pour clarifier le lien qu'il y aura dans les années futures entres parents et enfants. Ne pas penser qu'à soi même mais penser à l'avenir de nos enfants .

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Sommaire :
1- Les mariages homosexuels
2- Le nombre de mariages entre 1970 et 1921
3- La PMA, qu'est ce que c'est ?
4- La gestation pour autrui (GPA)
5- L'avortement
6- La transidentité revendiqué par les enfants
7- Courte réflexion sur la 1ère lecture de Genèse 22


1) Les mariages homosexuels

a- Une décision historique au sein de l'Eglise Protestante

Après trois jours de discussions difficiles, les pasteurs protestants de L’Eglise protestante Unie de France avait ouvert le dimanche 17 mai 2015 la possibilité de bénir des couples homosexuels mariés. Après trois jours de discussions difficiles, les membres de l'EPU avaient décidé de pouvoir désormais bénir les couples de même sexe. Une décision adoptée à une large majorité par le synode, qui se réunissait à Sète dans le département de l’Hérault.
Manifeste pour une lecture biblique du Mariage d’un homme et d’une femme !
L'église de Dieu en France dit NON au mariage gay
L'homosexualité et l'église

b- Nombre de mariages homosexuels entre 2013 et 2023
Année Nombre Année Nombre
2013 7367 2014 10522
2015 7751 2016 7113
2017 7244 2018 6386
2019 6272 2020 4598
2021 6406 2022 7000
2023 7000    

Comprendre l'essentiel : la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe (dite aussi « loi Taubira »)
Je rappelle que je ne suis pas homophobe, les homosexuels comme les hétérosexuels sont des hommes et des femmes créés par Dieu et sont égaux à ce titre là. Les hétérosexuels sont des "pécheurs" devant Dieu comme le sont les homosexuels, il n'y a pas de péché plus grand qu'un autre. Cependant, commencer à légaliser certains actes civils pourraient ouvrir le chemin à de nombreuses possibilités génétiques et scientifiques au regard de la procréation et de l'adoption  que nous aurons du mal à maitriser dans les années futures. Beaucoup de scientifiques de la génétique sont également inquiets à ce sujet. TT

c- les couples homosexuels : des réactions dans le monde entier

Un couple de chrétiens américains, Aaron et Melissa Klein, propriétaires d'une boulangerie, avaient refusé en 2013, de faire un gâteau de mariage pour un couple de lesbiennes. Ce couple avait saisi le tribunal administratif de l'Oregon pour discrimination. Ils ont gagné leur procès et le couple de chrétiens ont du leur versé une indemnité de 135000 usd qu'ils n'avaient pas, Ils ont du fermé leur boulangerie.
Toutefois, en 2014, via les réseaux sociaux, ils ont demandé à tous ceux qui voulaient les soutenir pour leurs convictions de participer avec eux à payer cette indemnité?. Ils ont récu 375 000 usd !

d- Est-il possible d'être chrétien et homosexuel ?

Etre chrétien, c’est reconnaître que l’on est aimé de Dieu et vouloir devenir disciple de Jésus quels que soient son orientation sexuelle et son état de vie. C’est prendre un chemin de vie, de bonheur, qui n’est pas tout tracé, mais sur lequel on se sait accompagné.
Il n’y a pas d’autre condition pour être chrétien que de vouloir suivre Jésus, en se mettant à l’écoute de sa Parole et en acceptant de le laisser venir dans sa vie. Dieu s’intéresse à chacun quels que soient son histoire, sa vie, ses limites, ses talents…A chacun il dit : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » (Esaïe 43,4).
Etre chrétien, c’est aussi cheminer avec d’autres croyants au sein du Peuple de Dieu qu’est l’Eglise. Il n’y a pas de vie chrétienne qui soit isolée.
Cette appartenance à l’Eglise peut être ressentie comme difficile, quand ses positions sur l’homosexualité sont en contradiction avec ce que notre conscience trouve juste. Cette tension ne signifie pas qu’il y a incompatibilité entre être chrétien et être homosexuel. C’est un appel pour la personne homosexuelle à creuser, seul ou avec d’autres, davantage le pourquoi de son attachement au Christ, au-delà de ce qui lui paraît incompréhensible. C’est aussi un appel pour l’Eglise à interroger sa capacité d’accueillir l’autre quel qu’il soit.

Pour aller plus loin, l'homosexualité les données du Nouveau testament et leur contexte, une analyse par Jacques Buchhold, professeur à la faculté libre de Théologie de Vaux sur Seine


2) Le nombre de mariages entre 1970 et 2023

Depuis 1973, le nombre de mariages diminue peu à peu, alors que la population augmente. L’âge moyen du premier mariage augmente également: les français se marient en moyenne à 30.5 ans (femmes) et 32 ans (hommes) alors qu’ils se mariaient à respectivement à 22.5 ans (f) et 24.5 ans (h) en 1970. Les remariages représentent environ 20 % des mariages en 2013.

Nombre de mariages  de personnes de sexe différents entre 1970 et 2023

Années nombre Années Nombre
1970 393 700 1980 334 400
1990 287 100 2000 297 900
2010 245 300 2017 226 671
2018 228 000 2019 218 000
2020 150 000 2021 212 000
2022 235 000 2023 235 000

Nombre de pacs  de personnes de sexes différents entre 2013 et 2023

Années nombre Années Nombre
2013 163 000 2014 167 000
2015 182 100 2016 183 900
2017 186 614 2018 200 000
2019 188 000 2020 166 000
2021 200 000 2022 199 000
2023      

Le PACS (Pacte Civil de Solidarité) a été créé 1999. En l’espace de quelques années, le nombre de Pacs a augmenté au point de se rapprocher du nombre annuel de mariages. Tandis qu’environ 20 000 Pacs étaient enregistrés chaque année au cours des premières années (dont 1/4 par des couples de même sexe), on a compté en 2017 193 950 Pacs, dont 186 614 par des couples de sexe différent (96,2 %). En revanche, le mariage est en déclin depuis 50 ans. Alors qu’on comptait plus de 400 000 mariages au début des années 1970, ce chiffre est passé sous la barre des 300 000 en 1983 pour atteindre 233 915 en 2017 dont 226 671 entre personnes de sexe différent. Si les deux formes d’union sont concurrentes, elles sont aussi parfois complémentaires. Environ la moitié des dissolutions de Pacs sont liées à un mariage.

  la manif pour tous

 

papas

 

 

 

 


3) La PMA, qu'est ce que c'est ?

Le grand public parle de PMA pour procréation médicalement assistée tandis que les médecins utilisent plutôt l'acronyme AMP pour assistance médicale à la procréation. Les deux termes désignent la même chose, à savoir les techniques médicales consistant à manipuler spermatozoïdes et/ou ovules pour aboutir à une fécondation et aider un couple infertile ou une femme à avoir un enfant.
La PMA comprend l'insémination artificielle qui consiste à introduire artificiellement le sperme du conjoint ou d'un donneur au niveau du col de l'utérus ou dans la cavité utérine de la femme pour aboutir à la fécondation d'un ovule. Elle comprend aussi la fécondation in vitro (FIV) qui consiste à recueillir ovules et spermatozoïdes, à procéder à une fécondation artificielle pour ensuite introduire le(s) embryon(s) obtenu(s) dans l'utérus de la femme.

a) Statistiques (agence de la biomédecine)

En 2021 162411 tentatives d’AMP ont été recensées, regroupant les inséminations intra-utérines (IIU), les fécondations in vitro (FIV) avec ou sans micro-injection (ICSI) et les décongélations d’embryons congelés  avec gamètes et embryons issus ou non d’un don. ( +2.7% vs 2019 avec  157 593 tentatives.
En 2014, c'était 143 778 tentatives de PMA dont 95% réalisées avec les spermatozoïdes et ovules des deux membres du couple. En 2021 (voir tableau ci dessous), c'était 162 411 tentatives ( +13% vs 2014)
Les enfants conçus après PMA ont représenté 3,6% des enfants nés en 2019 soit 27063 enfants, selon l'Agence qui cite des chiffres de l'Insee. 753383 bébés sont nés en 2019 et donc un nouveau-né sur 27 est issu d'une PMA.
En 2014 c'était 3,1% des enfants nés soit 25.208 enfants, Un nouveau-né sur 32 était issu d'une PMA. En 2021, 27 609 enfants.

Mariage pour tous - PMA - GPA - avortement
b) Qui peut bénéficier d'une PMA?

En France, la PMA est jusqu'à présent réservée aux couples composés d'un homme et d'une femme "en âge de procréer" et qui souffrent d'une infertilité médicalement constatée ou bien qui risquent de transmettre une maladie grave à l'enfant.
Il n'y a pas d'âge limite clairement fixé pour bénéficier d'une PMA mais l'assurance maladie prend en charge (à 100%) la PMA à condition que la femme n'ait pas dépassé les 43 ans. En juin, un organe consultatif de l'Agence de la biomédecine s'était prononcé pour la fixation d'un âge limite précis, de 43 ans pour les femmes et de 60 ans pour les hommes. Cela mettrait fin au flou qui entoure la notion "en âge de procréer" et faciliterait la décision des médecins.

c) Que prévoit le gouvernement?

Dans son programme électoral, Emmanuel Macron s'était déclaré "favorable à l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes". Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) s'était prononcé en juin 2017 pour l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Cet avis était attendu par le gouvernement pour avancer sur ce dossier. La secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes, Marlène Schiappa avait annoncé le 12 septembre 2017 que l'ouverture à toutes les femmes serait proposée en 2018 dans le cadre d'une révision de la loi bioéthique.
La PMA pour toutes les femmes est autorisée depuis septembre 2021

Plusieurs pays en Europe autorisent la PMA pour les couples de même sexe, en particulier la Belgique et l'Espagne, deux pays souvent choisis par les Françaises ne pouvant bénéficier de PMA en France.


4) La gestation pour autrui ( GPA)

a) Définition

La GPA est un procédé par lequel une femme nommée "mère porteuse", porte un enfant pour le compte d'autrui, puis s'engage à remettre l'enfant au couple demandeur, dit "parents d'intention", à l'issue de la grossesse.
La gestation pour autrui n'est pas un concept nouveau. Le livre de la Genèse (La Bible) au chapitre 16, nous raconte que Saraï, la femme d’Abraham, ne pouvait pas avoir d’enfant et elle alla voir Agar, sa servante, pour qu’elle aille coucher avec Abraham pour procréer un enfant. L’enfant s’appellera Ismaël. Une telle solution devait rester secrète car elle supposait une relation extérieure au couple et donc un adultère.
La « procréation pour autrui » c’est-à-dire le recours à une mère porteuse impliquant un lien génétique avec l’enfant à naître est distingué de la « gestation pour autrui » où la mère porteuse n’a aucun lien génétique avec l’enfant porté.

b) Les différents scénarios de la GPA

La GPA peut se réaliser de plusieurs manières :
1er cas : La mère porteuse est inséminée et porte un fœtus issu de l’ovocyte de la mère d’intention et du sperme du père d’intention. L’enfant à naître est donc l’enfant génétique des parents d’intention, ceux qui l’éduqueront. En fait, l’enfant aura un père génétique et deux mères, la mère gestatrice et la mère génétique d’intention.
2ème cas : Il s’agit de l’insémination de l’ovocyte d’une donneuse par le sperme du conjoint de la mère d’intention. L’enfant ne reçoit de ses parents d’intention que la filiation génétique paternelle. En revanche, on peut lui reconnaitre 3 mères : la mère biologique(donneuse d’ovocyte), la mère gestatrice ( mère porteuse ) , la mère d’intention ( l’éducatrice)
3ème cas : Celui d’un embryon issu de deux donneurs, placé en vue de gestation dans l’utérus d’une mère porteuse et devenu enfant par la naissance puis remis à ses parents d’intention. Cet enfant aura deux pères, l’un génétique et l’autre d’intention et 3 mères, génétique, gestatrice et d’intention.

c) La GPA en dehors de la France

Dans les pays où la GPA est légale, la mère porteuse ne fournit pas ses propres ovocytes mais porte l’enfant d’un couple qui a fourni ses propres embryons. La mère porteuse prend en charge le développement in utéro de l’embryon et remet l’enfant aux parents d’intention à la naissance.
La GPA est autorisée en Grande Bretagne , en Grèce, aux Pays Bas, en Israël, en Ukraine, et dans certains états des USA.

d) Les réflexions autour de la GPA

La réflexion sur la question de la GPA fait apparaitre différents angles d’analyse, sur le principe même d'y recourir, sur la légalité de la GPA dans le pays de nationalité des parents d’intention, sur les motivations de la mère porteuse et les obligations auxquelles elle doit se conformer pendant sa grossesse.
Les problèmes rencontrés en cas de refus d’avoir l’enfant par la mère d’intention. C’est le cas où il est identifié une maladie génétique à l’enfant qui va naitre et au désir de la mère d’intention « d’avorter » . Or c’est à la mère gestatrice de le faire et si ses convictions ne sont pas en accord , cela peut causer un conflit. Finalement , elle sera obligée de le faire , si l’éventualité avait bien été prévue dans le contrat qui lie la mère gestatrice et la mère d’intention.

e) Droit à l'enfant et droit de l'enfant

Les partisans de la GPA arguent de la détresse du couple en désir d'enfant, invoquant indirectement pour ces couples un droit à l'enfant. Mais qu'en est-il du droit de l'enfant et du respect de son vécu utérin ?
Le temps de gestation par la mère de substitution crée un lien biologique entre elle et le foetus. Et la remise de l'enfant aux parents d'intention par le principe de la GPA programme la rupture d'un enfant à naître d'avec son vécu de gestation.
La vie intra-utérine de l'enfant est ignorée et l'enfant né subira une rupture imposée de ses premiers éléments de vie de la mère porteuse, odeur, voix, chaleur, vie émotionnelle.

f) Les derniers arrêts de la loi française

Juillet 2017 : Les enfants nés à l'étranger pourront avoir deux parents légaux en France
 

tags: mariages, PMA,GPA


5) L'avortement

a) Les chiffres de l'avortement

Environ 73 millions d'avortements provoqués ont lieu chaque année dans le monde. Plutôt une estimation comprise entre 67 et 82 millions d'avortements. (chiffres de l'OMS).
Environ 45% de l'ensemble des avortements sont non sécurisés aboutissant à 39000 décès maternels chaque année dont 31% d'avortement "moins sécurisés" (méthodes d'avortement non recommandées par l'OMS mais fait par un professionnel de santé) et 15% d'avortement "les moins sécurisés" (méthodes non recommandées et praticien non professionnel).
Parmi les 39000 décès maternels de la mère , les causes sont l'IVG mais aussi les fausses couches et les grossesses extra-utérines.

Les restrictions en matière d'accès à l'avortement ne permettent pas de réduire le nombre d'avortements. Dans les états qui ont promulgué des délais contraignants d'accès à l'IVG, la mortalité maternelle a augmenté de 38% par rapport aux états qui ne l'ont pas fait. Par contre ces chiffres ne tiennent pas compte de deux pays, la Chine et l'Inde ou l'avortement est légal et représentent à eux deux 40% de la population mondiale. Et dans ces deux pays le nombre d'avortements a significativement augmenté.
Les chiffres de l'OMS

Le droit à l'IVG restrint dans plusieurs pays

b) L'arrêt Roe v Wade

Roe v. Wade, est un arrêt rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973 sur la question de la constitutionnalité des lois qui criminalisent ou restreignent l'accès à l'avortement. La Cour statue que le droit à la vie privée s'étend à la décision d'une femme de poursuivre ou non sa grossesse, mais que ce droit doit être mis en balance avec les intérêts de l'État dans la réglementation de l'avortement : protéger la santé des femmes et protéger le potentiel de la vie humaine.
L'arrêt Roe v. Wade a marqué le débat américain sur l'avortement et sa légalisation, mais aussi le rôle de la Cour suprême américaine, ainsi que des opinions sur la place de la religion dans la sphère politique, divisant les  personnes se disant « pro-choice » ( pour le droit à l'avortement) et « pro-life » ( anti-avortement).
Les partisans de l'arrêt Roe v. Wade le considèrent comme nécessaire afin de garantir pleinement l'égalité entre les femmes et les hommes et de protéger le droit au respect de la vie privée des citoyens américains. Les personnes qui contestent cet arrêt sont très majoritairement des groupes religieux qui croient profondément en l'inviolabilité du fœtus humain. Les deux principaux partis politiques américains ont des vues très différentes sur la question, puisque la majorité du Parti républicain souhaite renverser ou limiter la portée de cet arrêt, tandis que la majorité du Parti démocrate, sans être totalement hostile à en limiter la portée, est déterminée en tous les cas à en protéger le principe de base.

c) Les deux méthodes d'IVG

L'IVG instrumentale (chirurgicale) est pratiquée obligatoirement en établissement de santé (hôpital ou clinique). Sous certaines conditions, elle peut avoir lieu dans un centre de santé de santé autorisé ayant établi une convention de coopération avec un établissement de santé.Elle peut être pratiquée jusqu'à la fin de la 14e semaine de grossesse, soit 16 semaines après le début des dernières règles.
L'IVG médicamenteuse est pratiquée en établissement de santé (hôpital ou clinique), en cabinet de ville, en centre de planification ou en centre de santé.Elle est pratiquée jusqu'à la fin de la 7e semaine de grossesse, soit au maximum 9 semaines après le début des dernières règles.

d) Mes commentaires

Le droit à l’avortement est solidement installé en France, soutenu par les mœurs, lesquelles mœurs sont elles-mêmes soutenues dans la durée par deux principes simples et pérennes, l’égale liberté d’une part, la laïcité d’autre part, qui sépare religion et politique. Le facteur déterminant en France et en Europe est la déchristianisation, qui s’est accélérée au cours du dernier demi-siècle. Contrairement à ce qu’affirment les féministes, le militantisme anti-avortement n’a rien à voir avec le patriarcat et la domination masculine. Pour les hommes aussi, la légalisation de l’avortement fut une libération, puisqu’elle les dispensait de se soucier outre mesure des conséquences de l’acte sexuel.

d1) Quand la vie d'un être humain commence t-elle ?

Dieu considère que la vie d’un être humain commence dès sa conception. Dans la Bible, Dieu présente toujours un enfant à naître comme une personne à part entière. Examinons quelques exemples qui montrent que Dieu ne fait pas de différence entre la vie d’un bébé encore dans le ventre de sa mère et celle d’un nouveau-né.

Psaume 139:16 "Tes yeux m’ont vu alors que je n’étais qu’un embryon ;toutes ses parties étaient inscrites dans ton livre en rapport avec les jours de leur formation,avant qu’une seule d’entre elles existe".
Jérémie 1:5 "Avant de te former dans le ventre, je te connaissais,et avant ta naissance, je t’ai sanctifié. J’ai fait de toi un prophète pour les nations."
Luc 1:41 "Eh bien, au moment où Élisabeth entendit la salutation de Marie, le bébé dans son ventre bondit. Et Élisabeth fut remplie d’esprit saint"

d2) L'avortement considéré donc comme un meurtre ?

Aux yeux de Dieu, la vie, et en particulier la vie humaine, est sacrée. Ce principe s’applique à un bébé qui grandit dans le ventre de sa mère, un endroit sûr que Dieu a préparé pour le développement de l’enfant. Et donc oui, bibliquement parlant l'avortement est le meurtre d'un être humain. Dès la conception, la vie existe contrairement à ceux qui prétendent que la vie existe qu'à partir de l'accouchement.
Ceci étant dit, il faut plutôt aborder les conséquences sociales et psychologique de l'avortement ou du non avortement sur la mère et son entourage . Car malheureusement les raisons qui poussent à pratiquer l'avortement ne sont pas aussi importantes au point de commettre un meurtre : difficultés économiques, problèmes relationnels, désir de poursuivre des études ou une carrière, ou refus d’être mère célibataire.

Manifeste One of us

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6) La transidentité revendiqué par les enfants

a) Les dérives liés aux changements de sexe chez les enfants

Alors qu’un nombre croissant de mineurs souffrant d’une dysphorie de genre revendiquent la possibilité d’opérer une transition d’un sexe à l’autre, une cinquantaine de personnalités ont alerté sur ce qu’elles considèrent comme « une grave dérive commise au nom de l’émancipation de “l’enfant-transgenre” (celui qui déclare qu’il n’est pas né dans le “bon corps”) ».
Publiée dans L’Express, cette tribune rassemble une grande pluralité de professionnels, psys, médecins et intellectuels, de Chantal Delsol à Elisabeth Badinter en passant par Christian Flavigny, Jean-Pierre Winter, Olivia Sarton, Jean-Pierre Rosenczveig et Myriam Szejer.
Tous s’inquiètent de voir que « sur l’argument de seuls ressentis érigés en vérité, des discours radicaux légitiment les requêtes de changement de sexe. » … « au prix d’un traitement médical à vie voire chirurgical (ablation des seins ou des testicules) sur des corps d’enfants ou d’adolescents. ».
Rapportant que le gouvernement écossais rend désormais possible aux enfant dès l’âge de l’entrée en primaire de « changer de nom d’usage et de sexe à l’école sans le consentement de leurs parents », les signataires constatent en France « une inflation considérable de demandes de changement de sexe chez les enfants et plus particulièrement chez les adolescentes. Il y a près de dix ans, on avait environ dix demandes par an, en 2020, c’est dix demandes par mois (uniquement pour la région Ile-de-France. »

b) Je suis libre de choisir le corps que je veux

Au nom de l'”autodétermination” – véritable slogan qui séduit tous les progressistes – je suis libre de choisir le corps que je veux – des enfants et des adolescents sont convaincus qu’ils peuvent changer de sexe à l’aide de traitements hormonaux voire de chirurgies mutilantes.
Dénonçant l’emprise dont sont victimes enfants et adolescents et se caractérisant par des discours  « souvent stéréotypés comme s’ils avaient perdu tout esprit critique », ils voient dans ce phénomène « une marchandisation du corps des enfants » en ce qu’il les transforme en « patients à vie : consommateurs à vie de produits chimiques hormonaux commercialisés par les firmes pharmaceutiques, consommateurs récurrents de toujours plus d’opérations chirurgicales dans la poursuite du rêve chimérique d’un corps fantasmé. »
SI certains pays, après avoir été favorables à la transition médicale avant la majorité, font aujourd’hui machine arrière,


7) Courte réflexion sur la 1ère lecture de  Genèse 22

Nous vivons dans une « société moderne » voire post-moderne où les sacrifices humains n'existent plus. Mais, en sommes-nous si sûrs ?.
A l'époque d'Abraham, les sacrifices humains étaient monnaie courante dans certaines peuplades, et il était donc normal de sacrifier son enfant 1er né à son dieu. Alors, à qui notre « société moderne »sacrifie-t-elle sur l'autel d'une soi-disant « liberté »les bébés tués par les avortements ?
Depuis 3 ans environs, nos politiques nous promettent une loi autorisant l'euthanasie et le suicide assisté sous prétexte d'être « libres » de choisir notre propre mort.
Oserons-nous dire encore que nous vivons dans une société moderne où les sacrifices humains n'ont plus cours ?.

Publié dans famille,couple

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