Disparition d'espèces animales

Publié le par TT

La disparition d'espèces animales, également connue sous le nom d'extinction, est un phénomène alarmant qui survient lorsque le nombre d'individus d'une espèce diminue à un point tel qu'elle cesse d'exister dans son habitat naturel. Ce phénomène peut être causé par divers facteurs, notamment la perte d'habitat due à la déforestation, l'urbanisation et le changement climatique, la pollution, la surexploitation des ressources naturelles, la chasse et le braconnage, les maladies, les espèces envahissantes, et d'autres pressions anthropiques.

Sommaire:
1- Introduction
2- Le statut de conservation
3- Quelques animaux disparus ces 3 derniers siècles
4- Quelques animaux en voie d'extinction
5- Quels sont les animaux en voie d'extinction à cause du réchauffement climatique
6- Le déclin des oiseaux nicheurs en France

Un rapport alarmant de Planète vivante du WWF en 2022 indiquait que la biodiversité de la Terre est en fort déclin et que cela nuit fortement aux espèces animales. Par voie de conséquence, ces quarante dernières années, plus de la moitié des vertébrés a disparu.


1- Introduction

a) la faute de l'homme

Par la faute de l’homme, la « population mondiale de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles a régressé de 65 % entre 1970 et 2022 ». Le déclin des animaux sauvages est le plus préoccupant puisqu’il pourrait atteindre en moyenne 67 % d’ici la fin de la décennie.
L’homme est en train de détruire l’œuvre de Dieu, c’est n’en doutons pas, un autre signe de la fin des temps.
Les conséquences de la disparition des espèces animales sont multiples et peuvent avoir un impact sur les écosystèmes et sur l'humanité elle-même. La perte de biodiversité peut perturber les équilibres écologiques, réduire la résilience des écosystèmes face aux changements environnementaux, diminuer les services écosystémiques fournis aux humains (comme la pollinisation des cultures, la purification de l'eau et de l'air, etc.), et compromettre la sécurité alimentaire et la stabilité économique de nombreuses communautés à travers le monde.

b) Dans l'histoire

Les paléontologues s’accordent aujourd’hui à considérer que cinq grandes « extinctions en masse », ayant éliminé en un court laps de temps et à l’échelle mondiale des espèces très diverses, ont frappé le monde vivant depuis 540 millions d’années.
La plus connue est celle, très probablement due à l’impact d’une très grosse météorite, qui élimina les dinosaures, mais aussi beaucoup d’autres espèces, à la fin du Crétacé, il y a 66 millions d’années.
Auparavant, une phase d’extinction importante avait eu lieu à la fin du Trias, il y a 201 millions d’années ; son déroulement et ses causes demeurent assez obscurs.
À la fin du Permien, il y a 252 millions d’années, se produisit la plus dévastatrice des grandes extinctions : elle aurait anéanti près de 90 % des espèces vivantes. Parmi les causes envisagées figurent les effets sur l’environnement d’immenses éruptions volcaniques survenues en Sibérie.
Plus lointainement encore, au cours de la période dévonienne, il y a 372 millions d’années, une extinction en masse frappa les organismes marins ; on a suggéré qu’elle serait liée à une mauvaise oxygénation des eaux océaniques. Enfin, à la fin de l’Ordovicien, il y a 443 millions d’années, se place aussi un sévère épisode d’extinction, qu’on a parfois associé à une période glaciaire survenue à cette époque. Rien ne permet donc d’affirmer que toutes les grandes extinctions aient des causes similaires.

c) La 6ème extinction

Depuis quelques années, l’idée d’une « sixième extinction » fait son chemin. Il ne s’agit pas d’un événement survenu dans un passé lointain, mais d’une crise biologique qui se produirait pour ainsi dire sous nos yeux, et dont la cause ne serait autre que l’action de l’homme. Force est de reconnaître que les exemples ne manquent pas d’espèces qui se sont éteintes ainsi. Certaines sont devenues de véritables symboles de l’extinction, la plus célèbre étant peut-être le dodo.
Mais regardons ensemble quels sont les animaux bien connus dans notre mémoire d'enfant qui peuvent disparaitre à jamais .

d) La mise en place d'une protection de certains animaux

Des efforts de conservation sont déployés à l'échelle mondiale pour tenter de prévenir la disparition des espèces animales. Cela comprend la création de réserves naturelles, la mise en place de lois et de réglementations visant à protéger les espèces en danger, la sensibilisation du public, la recherche scientifique sur la biodiversité et les écosystèmes, ainsi que des initiatives de restauration des habitats et de gestion durable des ressources naturelles. Cependant, malgré ces efforts, de nombreuses espèces continuent de disparaître à un rythme alarmant, mettant en péril la richesse de la vie sur Terre.


2- Le statut de conservation

a) définition

Le statut de conservation d'une espèce est un indicateur permettant d'évaluer l'ampleur du risque d'extinction de l'espèce à un instant donné.

Symboles de la liste rouge de l'UICN.

Une espèce ayant reçu le statut « en danger critique d'extinction » est plus menacée de disparition qu'une espèce de statut « vulnérable ». Le statut de conservation d'une espèce est susceptible d'évoluer en fonction de l'augmentation ou de la diminution des menaces qui pèsent sur son existence. Ce statut est donc réévalué périodiquement, au moyen de systèmes rigoureux d'évaluation des risques.
Le système d'évaluation et de classement le plus mondialement connu et reconnu est la liste rouge de l'UICN. Ce système définit ses propres statuts de conservation (catégories) et les critères précis permettant de placer une espèce dans telle ou telle catégorie.
De nombreux facteurs sont pris en compte dans l'évaluation du statut de conservation d'une espèce. Le nombre d'individus restants est évidemment pris en compte, mais pas uniquement. Les facteurs suivants sont également utilisés : la croissance ou décroissance générale de la population à travers le temps, les taux de réussite d'élevage, les menaces connues, etc.

b) Les différents codes
Statut code terme original description
Eteint EX Extinct Aucun individu survivant connu
Eteint à l'état sauvage EW Extinct in the wild Survivants connus uniquement en captivité, ou vivant en dehors de leur habitat d'origine.
En danger critique CR Critically endangered Risque d'extinction dans la nature extrêmement élevé.
En danger EN Endangered Haut risque d'extinction dans la nature.
Vulnérable VU Vulnerable Haut risque de mise en danger.
Quasi menacé NT Near Threatened Probabilité d'être en danger dans un futur proche
préoccupation mineure LC Least concern Ne remplit pas les critères d'une catégorie en danger. Les animaux répandus et abondants appartiennent à cette catégorie.
Données insuffisantes DD Data deficient Pas assez de données pour évaluer le risque d'extinction.
Non évalué NE Not evaluated 'a pas encore été évaluée.


3- Quelques animaux disparus ces 3 derniers siècles

a) Le Dodo disparu au 17ème siècle

Le dodo est sans doute le plus célèbre des animaux disparus. Le dronte de Maurice était un oiseau incapable de voler à cause de l’atrophie de ses ailes. Il vivait exclusivement sur l'île Maurice (Océan indien), à l’abri de prédateurs importants. La date précise de l’extinction de cette espèce est sujette à controverse mais se situe au XVIIe siècle. C’est l’arrivée de l’homme sur l’île, accompagné de plusieurs animaux comme les porcs et les macaques qui est principalement responsable de sa disparition. Une crue soudaine aurait également contribué à la disparition de ces oiseaux.
Peu d'hommes se sont intéressés de près à l'extinction du dodo. Au début du XIXe siècle, beaucoup pensaient que l'espèce n'était qu'un mythe. Avec la découverte des premiers os de dodos dans Mare-aux-Songes et les rapports écrits par George Clarke à leur sujet, l'intérêt pour les dodos a été ravivé. Dans la même année que celle où Clarke a commencé à publier ses rapports, l'oiseau est devenu un personnage des Aventures d'Alice au pays des merveilles. Grâce à la popularité de l'œuvre, le dodo est devenu un animal célèbre et une icône de l'extinction des animaux facilement identifiable.
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le dodo de l'ile Maurice

le dodo de l'ile Maurice

b) Le grand pingouin disparu au 19ème siècle

Le grand pingouin (Pinguinus impennis) est un autre oiseau incapable de voler. C’était un proche parent des macareux et des guillemots. Il était initialement largement répandu dans l’Atlantique Nord. Il y vivait en colonies denses au moment de la reproduction. Haut d’environ 80 cm et pesant 5 kg, ses restes ont été retrouvés dans de nombreux sites archéologiques. Il a beaucoup été chassé pour sa viande, ses plumes et ses œufs. Les populations de cet oiseau ont fortement décliné à partir du XIVe siècle, alors que la pêche à la morue battait son plein : les marins devaient se faire des provisions de viande fraîche. Les derniers individus ont été observés vers 1815 au Groenland, et vers 1840 ceux à Terre-Neuve. Le dernier spécimen aurait été tué en 1844.

le grand pingouin

le grand pingouin

c) Le kokako de l'ile du sud (Glaucope cendré)

Le Glaucope cendré (Callaeas cinereus), aussi appelé kōkako en māori, est une espèce d'oiseaux endémique de Nouvelle-Zélande, vivant en milieu forestier. Le kōkako de l'île du Sud était une espèce d'oiseaux endémique de Nouvelle-Zélande, spécifiquement de l'île du Sud. Il était étroitement lié au kōkako de l'Île du Nord survit encore, bien qu'il soit menacé (on ne compte que 400 couples à l'état sauvage, recensement de
Le kōkako de l'île du Sud était un oiseau de taille moyenne avec un plumage bleu-gris et un masque facial noir distinctif. L'une de ses caractéristiques les plus remarquables était ses longues pattes, qui lui permettaient de se déplacer en sautant et en marchant efficacement à travers la végétation dense. Il utilisait ses ailes principalement pour planer et pour des vols courts.
La disparition du kōkako de l'île du Sud est principalement attribuée à l’être humain. La déforestation afin de faire de la place pour l'agriculture et l'urbanisation ont détruit son habitat, tandis que les oiseaux eux-mêmes étaient chassés pour leur nourriture et leurs belles plumes. Les rats, les hermines et les opossums introduits en Nouvelle-Zélande ont aussi contribué au déclin rapide de la population. Le dernier signalement confirmé d'un kōkako de l'Île du Sud remonte à 1967, des observations ultérieures n’ayant pas fait l’objet de confirmation. Sa sous-espèce Callaeas cinereus cinereus, aux bajoues orange, a été officiellement déclarée éteinte par le D.O.C. le 1. Il n'y a pas eu une seule observation confirmée de cette sous-espèce depuis plusieurs dizaines d'années, même si quelques-unes non confirmées ont eu lieu de manière anecdotique.
Le glaucope cendré figure sur le verso du billet de 50 $ néo-zélandais. Il est également l'icône de la protection des forêts primaires de Nouvelle-Zélande et de la lutte contre l'abattage des arbres par les industries forestières dans les années 1980.

le glaucope cendré

le glaucope cendré

d) Le bandicoot du désert

Le bandicoot du désert (Perameles eremiana) était un petit marsupial omnivore endémique de l'Australie. Appartenant à la famille des Peramelidae, ce bandicoot était particulièrement adapté à la vie dans les environnements arides. Sa fourrure était notamment couleur sable. Il savait creuser rapidement des terriers pour se protéger des prédateurs et était omnivore, se nourrissant d'une variété d'insectes et de leurs larves, de vers, de racines, et de tubercules. Cependant, malgré ses adaptations, l'espèce est considérée comme éteinte, avec les derniers rapports confirmés datant du début du XXe siècle.
La prédation par les renards et les chats, espèces introduites, est considérée comme une cause majeure de son extinction. La compétition pour la nourriture avec d'autres espèces introduites, comme les lapins, et la destruction de l'habitat due à l'agriculture et au pâturage du bétail ont également contribué à son déclin.

le bandicoot du desert

le bandicoot du desert


4- Quelques animaux en voie d'extinction

a) L'orang-outan de l'ile de Sumatra

Autrefois, l’orang-outan était présent sur tout le continent asiatique. Aujourd’hui, il ne subsiste à l’état sauvage que sur les îles de Sumatra et de Bornéo. Or ces deux îles sont soumises à un déboisement toujours plus effréné, du fait de l’industrie du bois, mais également des planteurs de palmiers à huile et de diverses exploitations agricoles.

A1) La perte d'habitat
Bien qu’on les retrouve à plus de 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, les orangs-outans vivent pour la plupart dans les zones de basses terres et préfèrent les forêts de vallées fluviales ou les plaines inondées. Chacune des deux espèces est présente à un unique endroit : les îles de Sumatra et Bornéo dont leur nom est issu.
Dans cette zone, la destruction et la fragmentation de leur habitat représentent la plus grande menace. De larges parcelles de forêts ont été rasées à travers leurs aires de répartition par les exploitations forestières illégales et la conversion forestière pour les plantations de palmiers à huile et autres agricultures.
Aujourd’hui, plus de 50 % des orangs-outans vivent ainsi en dehors des zones protégées, au sein de forêts exploitées par des compagnies minières, forestières et des fabricants d’huile de palme. Les incendies parfois déclenchés pour augmenter la quantité de terre disponible accentuent le problème.

A2) La chasse
La chasse est une autre menace importante. La taille et la lenteur des orangs-outans en font des cibles faciles pour les chasseurs, qui les abattent pour leur viande ou en représailles lorsqu’ils s’introduisent dans des exploitations agricoles. Les femelles sont plus souvent chassées. Lorsqu’elles sont capturées avec leur progéniture, le petit est récupéré et gardé comme animal de compagnie. Ce commerce d’animaux domestiques est un problème majeur. On pense que pour chaque orang-outan qui atteint Taïwan, 3 à 5 meurent durant le voyage. De récents durcissements de la législation à Taïwan ont réduit l’importation, même si son commerce reste une menace en Indonésie.
Les orangs-outans adultes sont généralement solitaires, bien que de temps à autre sont formées des agrégations temporaires. Chez les femelles, la reproduction, qui a lieu pour la première fois entre 10 et 15 ans, donne naissance à un petit tous les cinq ans. Cette maturité sexuelle tardive, les longues périodes entre deux naissances - 10 ans - et le fait que les orangs-outans ne donnent naissance qu’à un unique enfant, rendent leur taux de natalité très bas. Ce qui explique leur vulnérabilité à une mortalité excessive, comme c’est le cas actuellement.
En 2018, une étude publiée par le journal scientifique Current Biology révèle qu’entre 1999 et 2015, plus de 100 000 orangs-outans ont été tués à Bornéo. Premières victimes de la déforestation, l’étude montre que le grand singe est également en danger même lorsque son habitat premier est encore intact. En cause : la chasse.

A3) Le dérèglement climatique
Le changement climatique exerce une pression supplémentaire sur les forêts d’Indonésie et met donc un peu plus en péril la survie des orangs-outans. Les précipitations plus violentes liées au changement climatique que l’on attend sur la majorité des îles de l’archipel, devraient accentuer le risque d’inondations et de glissements de terrain. Les modèles climatiques suggèrent que, d’ici 2025, les précipitations annuelles devraient s’accroître de manière significative.
Outre l’impact direct et négatif sur les forêts, ce renforcement des précipitations influencerait aussi le rythme de croissance et les cycles de reproduction des plantes préférées des orangs-outans. La quantité de nourriture disponible risque ainsi de diminuer, en affectant les capacités de reproduction des femelles.
De plus, le dérèglement climatique pourrait provoquer des sécheresses plus intenses et augmenter le risque de feux de forêts impactant d’ores et déjà l’habitat des grands singes. Des épisodes similaires se sont d’ailleurs déjà produits : en 1997, les feux de forêts dramatiques qui ont ravagé Kalimantan (partie indonésienne de l’île de Bornéo) ont fait partir en fumée pas moins de 12% de la couverture forestière du territoire, causant vraisemblablement la mort de 1 000 orangs-outans. A chaque feu de forêt, les orangs-outans, lents à se déplacer, périssent en grand nombre.

l'orang outang à Sumatral'orang outang à Sumatra

l'orang outang à Sumatra

b) Les tortues géantes et les iguanes des iles Galapagos

Avec leurs plages de sable blanc et leurs eaux turquoises, les îles équatoriennes de l’archipel Galápagos attirent les touristes du monde entier. Leur impact environnemental, menaçant les milliers d’espèces qui y vivent, interpelle au plus haut point les autorités équatoriennes.
Parmi les 9 000 espèces présentes sur l’archipel, plusieurs sont “vulnérables“, comme les tortues géantes ou les iguanes terrestres. Avec 245 000 visiteurs par an, l’archipel équatorien aurait atteint le maximum supportable, qu’il faudrait plafonner.
Walter Bustos, directeur du Parc national des Galápagos, disait d’un ton alarmant : “Nous voulons, ou plutôt nous avons l’obligation de gérer le tourisme des Galápagos à partir de l’offre, c’est à dire de la capacité touristique acceptable pour les sites de visite.
Si plusieurs mesures existent déjà pour limiter l’impact du tourisme de masse (droits d’entrée, concentration des habitations, statut de Parc national, énergies renouvelables), les autorités du parc veulent aller plus loin dans l’éco-tourisme.

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c) Les éléphants d'Afrique et d'Asie

Les éléphants sont les plus grands animaux terrestres au monde. Avec un poids allant jusqu’à 6 tonnes, l’éléphant d’Afrique est le plus imposant tandis que l’éléphant d’Asie, plus petit, peut peser jusqu’à 5 tonnes.
Leurs défenses, larges incisives modifiées se développant tout au long de la vie de l’éléphant sont utilisées pour se battre, creuser, se nourrir ou bien se repérer. Hélas, celles-ci attirent la convoitise des braconniers pour alimenter un insatiable appétit d’ivoire causant la mort de 20 000 à 30 000 éléphants chaque année. Les populations d’éléphants ont chuté dramatiquement aux 19ème et 20ème siècles. Sur le continent africain, l’espèce compte aujourd’hui environ 415 000 individus (contre 3 à 5 millions au début du 20ème siècle). Quant à l’éléphant d’Asie, il est inscrit sur la liste rouge des espèces en danger d’extinction de l’UICN, ses effectifs ayant diminué d’au moins 50% au cours des trois dernières générations. Aujourd’hui, il en resterait moins de 50 000 à l’état sauvage.

Éléphants d'Asie : Elephas maximus
Éléphant du Sri Lanka : Elephas maximus maximus 
Éléphant de Sumatra : Elephas maximus sumatranus
Éléphant de Bornéo : Elephas maximus indicus
Éléphants d'Afrique : Loxodonta africana
Éléphant de savane d’Afrique : Loxodonta a. africana
Éléphant de forêt d’Afrique : Loxodonta a. cyclotis

Les experts sont tous d’accord: pour arrêter le carnage, nous devons cibler les réseaux criminels et les responsables politiques corrompus qui orchestrent le massacre des éléphants d’Afrique.
Et nous avons justement une opportunité d’y arriver.
Dans 9 pays d’Afrique, une petite équipe d’enquêteurs infiltre les réseaux criminels et les traduisent en justice. Ils sont d’une efficacité redoutable et ont déjà démantelé des réseaux responsables de la mort de 100 000 éléphants.

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d) Les requins

Au Brésil, 10 000 requins ont été violemment tués et mutilés. Les requins sont indispensables aux écosystèmes marins, et pourtant les entreprises de pêche industrielle ont le droit de vendre leurs ailerons à prix d’or. Le bain de sang continuera tant que nous n’agirons pas. Des membres du Congrès brésilien prévoient d’étudier l’interdiction du commerce des ailerons.
Les requins sont présents sur notre planète depuis 450 millions d’années, mais leur nombre ne cesse de chuter à cause de la surpêche et de la chasse au profit. Le Brésil vient de saisir les ailerons de 10 000 requins, dont de nombreuses espèces menacées.
Des lacunes dans la loi brésilienne permettent aux entreprises d’engranger des fortunes en vendant les ailerons de requins. Les énormes profits à la clé poussent les chalutiers à pêcher un maximum de requins.
La seule manière de sauver les requins de ce massacre, c’est d’interdire la vente des ailerons. Et c’est possible! Les États-Unis l’ont fait l’an dernier, ainsi que le Royaume-Uni. L’Union européenne étudie la question. Le Brésil doit suivre, et vite.
La découpe des ailerons sur les requins vivants fait froid dans le dos, mais elle n’est pas le seul problème. Les requins sont indispensables aux écosystèmes océaniques. Lorsque les populations de requins déclinent, les récifs de coraux meurent, les prairies marines disparaissent, et la biodiversité diminue.
Pourtant on estime que plus de 70 millions de requins sont tués chaque année pour leurs ailerons. Rien qu’à cause de la surpêche, un tiers des espèces de requins sont désormais menacées.
Tout récemment, IBAMA, l’agence brésilienne de l’environnement, a intercepté une cargaison d’ailerons estimée à 10 000 requins. Parmi les victimes, elle a identifié des requins mako, qui viennent de rejoindre la liste des espèces menacées.

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5- Quels sont les animaux en voie d'extinction à cause du réchauffement climatique ?

Les animaux en voie de disparition a cause du réchauffement climatique sont :

Animaux terrestres animaux marins Animaux volants et autres
Ours polaire et Ours brun Baleine bleue Abeilles
Panthère des neiges Narval perroquet impérial
Tigre de Chine méridionale Dauphin de rivière Colibris
Tigre du Bengale Phoque moine Godemouche noir
Tamarin multicolore Phoque annelé Chipiu de Cochamamba
Pika d'amérique Manchot empereur Grenouille rousse
Orang Outan Dauphin de Guyane Crapaud commun
Panda Esturgeon Polypes des récifs corraliens
Kangourou Thon rouge Papillons de laMediterrannée
Eléphant d'Asie Napoléon White arboricole
Eléphant d'Afrique Coraux Albatros
Loup Cabillaud  
Koala Saumon  
Antilope du Tibet    
Rhinocéros    
Jaguar    
Argali    
lémuriens    
Renne    

Les animaux menacés
espèces menacées

WWF les espèces prioritaires

 


6- Le déclin des oiseaux nicheurs en France

La réévaluation du niveau de menace pesant sur les oiseaux nicheurs montre que la situation s’est détériorée pour 48 espèces entre 2008 et 2020, tandis que 15 seulement ont vu leur état s’améliorer durant cette période. Parmi les raisons de cette dégradation, l’intensification des pratiques agricoles et la régression des prairies naturelles ont entraîné le déclin de nombreuses espèces, en particulier pour les passereaux. C’est le cas du Chardonneret élégant, du Verdier d’Europe et du Serin cini, dont les effectifs ont drastiquement chuté en 10 ans, essentiellement en lien avec le recul des jachères et des chaumes hivernaux dans lesquels ils trouvent leurs ressources alimentaires. Tous trois sont désormais classés dans la catégorie "Vulnérable". Le Bruant ortolan, toujours capturé illégalement, montre également une tendance marquée au déclin et se trouve classé "En danger".
Les oiseaux nicheurs liés aux milieux humides sont également affectés par la dégradation de leurs habitats. C’est le cas du Blongios nain, un petit héron qui a vu ses effectifs réduits de moitié en l’espace de 12 ans et désormais "En danger", ou de la Bécassine des marais, dont la population nicheuse est aujourd’hui réduite à moins de 50 oiseaux et classée "En danger critique". Le Martin-pêcheur d’Europe, quant à lui, victime de l’artificialisation des berges et de la pollution de l’eau qui réduisent ses ressources alimentaires, est placé dans la catégorie "Vulnérable". Enfin, certaines espèces, telles que la Pie-grièche à poitrine rose, classée "En danger critique", ont vu leur déclin se poursuivre et se trouvent maintenant au bord de la disparition.

Publié dans Notre planète

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